mardi, juin 07, 2005

...

Débâcle printanière
Tout éclate autour
Les couples de roc s’effritent
Érosion, fulgurance des acides
Grotesque pied de nez temporel
Victoire des pollutions
Du quotidien

Pourtant ils s’aiment

Les couteaux en rase-motte, émoussés
Écorchent le statu quo des consensus tièdes

La peur de la solitude
Recule devant la promesse
De nouvelles amours saisonnières
Mais le cœur n'y est pas

Mai chie un printemps mou

4 commentaires:

Catherine a dit...

oh wow... t'écris pas souvent mais quand t'écris, ça torche (sans jeu de mots avec la finale de ton poème...!)

Daniel Rondeau a dit...

C'est ce qui arrive quand avril boit trop.
*
J'appuie les dires de Catherine!

Patrick Dion a dit...

Ouais, mai avait probablement pris une Boréale rousse en fût.

Anonyme a dit...

Cesse cette mélopée et attends: juin vomira un été de luxure et de nuits chaudes, indice humidex oblige...