lundi, octobre 31, 2005

La paroles des autres

Alors qu'un client lui proposait de prendre une bière, notre travaillant Luq Bossé :

« C'est vrai que si j'étais plus dilué, je serais plus concentré! »

***

Dans le même registre, une Catherine V.-L. en forme :

« Si j'avais pas bu autant de bière, je serais moins soûle. »

***

Alors que je fredonnais un air connu, demandant qui chantait cette toune, ma douce compagne, qui m'aime tellement (♥) :

« Chante encore et ça va me revenir.

– Quoi, le nom du groupe?

– Non, le souper... »

***

Et parce que tout n'est pas une blague, une phrase cute entendue à la LIM (Ligue d'improvisation Montréalaise) :

« Sans toi, je ne serais qu'un gros sac plein de pas d'amour. »
– Marianne Passarelli 23 oct. 2005

lundi, octobre 24, 2005

Modingue

Je ne vois pas pourquoi tout ce tumulte, j'ai souvent eu la grippe à bière et je n'en suis pas mort.

p.s. : Être malade après avoir trop bu, c'est faire d'une bière deux goûts ?

p.p.s. : Je sais, je sais, la facilité tue. Heureusement, le ridicule, non.

jeudi, octobre 20, 2005

Se creuser la tête

J'ai eu dernièrement à expliquer à quelqu'un pourquoi je bloguais. J'ai cherché mes mots. Voici comment j'aurais pu l'exprimer si j'avais eu le talent de l'ami Rino, un vrai chroniqueur celui-là (pour un journal paru dans un pays qui, parait-il, n'est pas au Québec...).

Acadie Nouvelle
Chronique 344, mercredi 19 octobre 2005
(Extrait) :

« Je voudrais aller là où ne vont jamais les chroniqueurs. L’espace d’un moment, dire une réalité – non : lever le voile sur une réalité –, la mienne, de telle sorte qu’elle devienne par la magie du verbe, la vôtre. Je ne voudrais pas que vous pensiez comme moi. Je voudrais plutôt vous faire entendre le son de ma méditation. Le pétillement des mots, des images, des couleurs scintillant dans ma caboche de fou du roi qui fait rire le monde parce qu’il a peur de pleurer.

Pleurer pour rien. Juste pour épouser cette pluie insignifiante qui lave, la nuit, les scories du jour passé. Je ne suis même pas triste. Je suis juste ça, juste là : cinquante-cinq ans, seul, dans la nuit, devant un ordi, à me demander ce que je fais là. »

– Rino Morin-Rossignol

samedi, octobre 15, 2005

Nostalg-hic!

" Lagreff à son bar "
par

Déjà 10 ans, 416 000 pintes ou 700 000 verres de bière vendus, selon une estimation hautement scientifique, 1040 verres brisés, une dizaine de batailles, un cabaret de portos renversé sur la tête d'une cliente, 83 200 cigarettes fumées (arrreuh!), 24 960 shooters d'éclusés (je n'ose compter les petites frettes), un foie en moins, aucune livre en surplus (allez comprendre?), quelques cheveux en moins (bien qu'il n'en restât déjà plus beaucoup), des cheveux blancs en plus, des milliers de clients satisfaits (j'ose l'espérer), quelques clientes déçues (ben quoi, j'ai une blonde...), des rencontres de tout acabit (la plupart merveilleuses, dont certaines, magiques, qui se sont transformées en de grandes amitiés), et à travers tout ça, si je me souviens bien, quelques baisers ça et là...

Déjà 10 ans à évoluer dans un monde factice mais si beau, 10 ans à amortir le ressac de sa tristesse.

Le croiriez-vous, j'aime mon job.