Je les ai laissés là, gisant au pied d'un arbre d'Israël, eux qui m'avaient si bien porté ces mois précédents.
Morts de m'avoir permis de vivre. C'est vraiment la première fois que je remercie des souliers...
samedi, mars 12, 2005
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10 commentaires:
C'est vrai qu'il est difficile de visiter Israël sans y laisser un petit quelque chose de soi. Moi je crois que c'est une partie de mon coeur qui est restée là-bas.
Quant à tes jolis(!) souliers, ils ont fort probablement été mis en vente dans un souk de Yaffa!
Selon Freud et consorts, les souliers représentent la femme symbolique. Une analyse très raffinée me pousse à affirmer qu'elle devait être mal barrée, ta femme symbolique!!! :o/
... très ouverte aussi! ;o)
L'émotion intense de cette photo,
c'est l'envie qu'elle te donne de relever les yeux et d'appercevoir au loin, au delà de l'arbre, dans l'horizon qui s'ouvre soudain, immense, deux pieds nus marcher sur une route nouvelle,
dans la lumière d'un jour qui recommence....
Ouin; c'est pas que ça me crée des complexes, mais vous me faîtes réaliser que le plus loin où je suis allée dans ma vie c'est Niagara Falls...!
Galad : On prend bien plus des pays visités qu'on y laisse de soi. Et ce qu'on laisse, c'est souvent pour le mieux.
Cath : Sigmund avait raison : Les femmes, c'est le pied !
Bertrand : Tu vois que tu parles bien quand tu ne cries pas... :-)
La Souris : Ah bon, je ne savais pas que tu étais mariée...
Je n'y connaît rien en matière d'israël mais en espadrilles,je suis incollable et j'en mettrait ma mère au blender,que se sont des Stan Smith 1988.
Effectivement, j'ai épousé un beau mâle otarie...
J'ai divorcé; il me coutaît trop cher de poisson... et j'en avais marre de l'entendre crier awg awg awg!
Right on, Ben ! Avec l'année en plus... t'es fort !
C'est sans équivoque ma prochaine (et première) destination: Israël!
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