mercredi, juillet 27, 2005

Marco... Polo!

Je regardais une joute de water-polo féminin, bien installé devant la tivi avec un méga-sac de chips sans gras trans et un deux litres de Pepsi Diète. En vrai sportif. Alors que je m'étonnais à voix haute du grand nombre d'interventions des arbitres, Lady D., tricotant dans la pièce adjacente, me fit justement remarquer : "Quatorze filles en maillot de bain... normal que ça siffle!"

Le terre à terrorisme des dames me fera toujours sourire.

dimanche, juillet 24, 2005

Sacré Ben!

Désolé, j'étais en stage au Cirque du Sommeil.

Je prends la peine de suer des doigts par ces temps caniculaires pour vous faire part de la sagacité légendaire du Benoit Fortier d'Amérique, aussi barman de son état mais, surtout, inventeur patenté de la répartie.

Un exemple? Ok :

Alors que Rachid Taha s'époumonait au B., un client à l'esprit embrumé lui a demandé s'il n'avait pas honte de faire jouer ça alors que la veille 40 personnes avaient été tuées lors des attentats à Londres.
Ben de rétorquer : "Monsieur, depuis quand c'est les musiciens qui tuent?"

***

Après un mois de congé, je vais essayer de revenir ici plus souvent. Pour citer encore Ben, "on ne sait jamais ce que le passé nous réserve".

Peut-être que je vous raconterai l'histoire de la pute qui voulait se faire amante honorable...

mercredi, juillet 06, 2005

Je me rénove

Je viens de franchir une étape. L’achat d’une perceuse électrique, quand on est de descendance banlieusarde, c’est le bar-mitsva du juif, la consécration d’une condamnation à l’âge adulte. Maintenant, je suis un homme! Je crois que j’aurais acheté une voiture neuve que je n’aurais pas été si nerveux. Fallait me voir arpenter les couloirs du Rona, les jointures blanches d’indécision, incapable d’opter pour le modèle à 14,4 volts ou celui à 18 volts. Sans compter l’heure passée à choisir la marque. Le GV se marrait bien, voyant que je connaissais aussi bien les drills que le bruant d’Amérique ou les steppes de Mongolie. (Les quincailliers sont tous des Gentils Vendeurs, c’est bien connu.) C’est finalement lui qui mit fin à ma torture en me proposant le modèle le moins cher, comprenant probablement que je ne m’en servirais qu’une fois par année, à Noël, pour visser la belle-mère au sapin. Son patron va quand même être content, il m’a aussi vendu un kit de trois millions de mèches, embouts de tournevis et autres bidules dont j’ignore jusqu’à la plus simple utilisation de chacun.

La marche du retour à la maison fut extatique. Torse bombé, mes bras puissants soutenant les deux valises d’outils, j’étais prêt à bâtir une maison et je voulais que tout le monde le voie. Ce n’est qu’arrivé bercail que je me suis aperçu d’une chose :

Dans mon nid douillet, il n’y a que des trous à remplir, aucun à percer…