dimanche, septembre 09, 2007

Blogue en jachère

Les légumes sont sous terre, espérons que ça portera fruit.

samedi, juillet 28, 2007

Mise au frais

Certains Français me font rire. Particulièrement ceux qui nous prennent pour une bande de consanguins tarés. Un exemple hier, une fille au bar qui, me voyant servir du vin, m'a pris en aparté. (Un aparté vot'vin, quoi...)

« - Si je puis me permettre...

-S'permettez-vous madame, faites.

- C'est une faute grave de mettre le vin rouge au réfrigérateur.

Comme je suis à même de différencier le vin rouge du blanc avec un minimum d'erreur, j'ai osé mon plus beau sourire et, avec un clin d'oeil :

- Madame aura sans doute confondu notre cellier avec un réfrigérateur. (Puis, poussant la condescendance) Le Pinot Noir, selon vous, je devrais le servir à 14° ou à 16°?

- Euh... je ne sais pas... (sourire crispé) En passant, je voulais vous dire, la musique est très bonne.

-Merci madame. »

lundi, juin 25, 2007

Ça commence comme ça

Elle était toute mignonne, maquillée aux couleurs du Québec.

« Papa, qu'est-ce qui se passe le 1er juillet?

- Le 1er juillet, c'est la fête du pays d'à côté. »

J'ai souri en passant à leur hauteur, me disant que cette petite fille serait bien élevée.

samedi, mai 26, 2007

Modingue

Les comédiens, à force de douter d'eux-mêmes, finissent par se prendre pour d'autres.

vendredi, mai 11, 2007

J'aurions dû y penser

Sur le P.Q., citation qui ne rend pas justice à l'ensemble de la réflexion, mais...

« Quand c'est toute une chorale qui se présente en cacophonie, il ne faut pas s'étonner de choisir un chef qui fausse! »

- Rino Morin Rossignol, L'Acadie Nouvelle

jeudi, mai 10, 2007

Paul mange du PFK

Je me demande ce qu'il est advenu de ce charmant jeune homme? Je l'imagine non-fumeur, producteur de carottes bios...

samedi, avril 28, 2007

Proverbe Camerounais

L'amour est aveugle. C'est pour ça qu'il faut toucher.

Merci à Denis Landry, un Camerounais d'origine natashquanaise

samedi, avril 21, 2007

La vie reprend vie

Voilà, c'est fait : le printemps est enfin arrivé.
Je n'ai jamais eu besoin de beaucoup de lumière - je travaille de nuit depuis... des lunes -, mais j'aime voir celle qui luit dans les yeux des mes compatriotes en ces journées charnières où la vie reprend son droit de cité.
Les gens ont arrêté de chiâler, sortent de leur tanière, rient, sont heureux. La Mont-Royal et la Saint-Denis, obèses d'âmes en liesse, se font éclater l'artère. L'unanime cri(se) du coeur. Même les fumeurs applaudissent.
La gougoune fait un pied de nez aux bottes ensalées, le linge fond. Les jeunes dames, déjà habillées en guidounes tout l'hiver, sont maintenant complètement nues. Sur leur passage, les ti-gars bandent impunément dans des pantalons trop grands. La phéromone embaume.
Le tapis de crottes de chiens des parcs n'est pas tout dégelé que déjà les bronzeurs s'y sont étendus; la musique fuse des fenêtres, ça chante dans les buvettes; finie la sloche, fini ce satané hiver, bonjour bonjour les hirondelles, y'a d'la joie, y'a d'la joie!
Oui, les gens rient, sont heureux.

T'es mort juste à temps, mon vieux, tout ce bonheur t'aurait peut-être fait un peu de peine.
Allez, salut, bonne nuit l'ami. Et merci pour la lumière...

mercredi, avril 04, 2007

Les moyens justifient la faim

Il faudrait arrêter d'élire des gouvernements qui coupent dans la culture; voyez, les jeunesauteurspauvresdesrégions n'ont plus rien à se mettre sous la dent.

Hum, je sens que celle-là va me coûter une grosse bière...

samedi, mars 24, 2007

Achalez-moi pas!

Ding dong!

Merde, qui ça pouvait bien être hier à 3:00 de l'après-midi? Des témoins de Jehovah en fin de shift? On n'était pourtant pas dimanche.
N'empêche, ils m'ont tiré du lit, et j'étais d'humeur assez maussade, pour ne pas dire Mossad.

Je me suis dépieuté, sans prendre le temps de replacer mes cheveux en bataille (!), j'ai enfilé un pantalon et suis allé peser sur le ti-piton qui ouvre la porte du bas. On entre, un gars, une fille, jamais vus.

« Bonjour monsieur, on est du parti X, on peut monter?

- C'est comme vous voulez, mais c'est à vos risques et périls : je suis raélien et je suis tout nu.

(Ma position dans le cadre de porte ne laissant entrevoir que le haut de mon corps dans toute la splendeur de sa nudité, la dame eut une moue appréciative, puis un mouvement chaste de recul.)

- Euh... merci, nous repasserons quand vous serez plus apte à nous recevoir. Bonne journée, là.»

"Plus apte à nous recevoir"... Je ne comprends pas. J'étais pourtant d'une grande hospitalité, me semble...

mercredi, mars 21, 2007

La pelle à touches

Un saphorisme, c'est une courte phrase énonçant un principe lesbien?

- perdu dans l'espèce

mercredi, mars 14, 2007

Hon...

Alors qu'une bande de gars se mettaient d'accord sur la beauté des filles du Lac (St-Jean), le grand Pat, en passant :

« C'est vrai qu'elles sont belles, la plupart, mais y'en a une méchante gang qui jouent du banjo su'a galerie. »

jeudi, mars 08, 2007

Se faire son cinéma

Il faisait pourtant beau ce jour-là en Alcoolie, mais Pete n'avait pas soif. Congé pour son chum le foie, le repos du guerrier. En ces jours rares de bonne mauvaise conscience, Pete s'abstenait bien sûr de boire et pouvait manger jusqu'à trois repas. Pas mal en considérant que c'était déjà deux, voire trois de plus qu'à l'habitude.
Il se surprit à sourire en pensant qu'aujourd'hui il passerait peut-être par la fruiterie, puis se mit à rire franchement, se disant qu'il y achèterait peut-être même un fruit.
Il riait, sobre. La journée commençait décidément bien.

Mais la fruiterie était à trois coins de rue. Il fallait d'abord surmonter l'obstacle du premier coin de rue, le petit dépanneur Binette où pour dépanner on ne vendait que les denrées de base : chips, bières et cigarettes.
Il y parvint sans trop de mal, une pancarte sur la porte annonçait "De retour sous peu". La pisseuse à la caisse étant probablement partie pisser.
Venait ensuite la montagne du second coin de rue, la Luette en Colère, ce bar à mites où dire qu'il avait ses aises s'inscrivait comme un borborygme dérangeant dans un congrès d'euphémistes. Pas facile, surtout un lundi avec Johanne au bar... hmm, son sourire, ses seins, son cul, sa boboche, sa bibine, sa piquette, sa bière...
Argh, non, fais pas l'con Pete, pas aujourd'hui, jura-t-il en regardant de l'autre côté de la rue alors qu'il passait devant la Luette. C'est là qu'il remarqua le nouveau commerce, remplaçant la vieille charcuterie : un club vidéo. Videba que ça s'appelait. Sûrement des Italiens.
Tiens, pourquoi pas un p'tit film, se dit-il, t'as bien mérité de te changer les idées, non?

La première chose qui le frappa en entrant dans le vidéo, outre les couleurs vives d'arcade et le clinquant des néons, fut la quantité de choix proposés sur des étalages à perte de vue. À donner le tournis. Il ne connaissait pas grand chose des nouveautés, vu que sa télé de merde n'affichait qu'un poste enneigé depuis qu'il y avait foutu un coup de pied un soir de cafard et que tous les films en salles passaient maintenant en anglais, langue obscure qu'il baragouinait sans rien n'y comprendre, comme c'était la langue du travail et qu'il n'en avait jamais vraiment eu. Aussi se tourna-t-il vers le boutonneux au comptoir qui, à voir ses yeux bouffis, devait bien en connaître un rayon dans le domaine.

« Salut, des suggestions?
- Moui, la tablette, là, à côté des films de cul. Marquée : "Suggestions". »

L'ado s'endormit pendant que Pete évaluait les choix. Tel que prévu, que des titres anglais. Sauf un : une cassette à l'écart avec une étiquette "français" collée dessus. Factotum que ça s'appelait. Un titre en latin dans une place tenue par des Italiens : un gage de qualité, pensa-t-il, comme de manger chinois dans un resto où mangent les Chinois... au moins tu sais que le chat est frais. Sa platitude le fit rire, encore! Un signe. Il prit le film, s'abonna et, siffla jusqu'à la maison.

C'était bien, le film.
Pourtant, sans se poser la question, Pete se rendit ce soir-là comme tous les autres à la Luette en Colère, pour baver devant une Johanne qui ne le voyait pas, pour écluser jusqu'à plus soif, jusqu'après soif, bien au-delà de la soif... pour terminer miné sur le carrelage de sa salle de bain, la face étampée dans une flaque de vomi, cadeau de son chum en grève.

Avoir été plus avisé, il aurait lu, à l'endos de la cassette :
d'après une nouvelle de Charles Bukowski.

samedi, mars 03, 2007

Inspirez, expirez...

Comment faire pour savoir si un vieil écrivain est toujours dans le coup?
Il faut vérifier sa date d'inspiration.

Pas fou

Ces temps-ci, je prends la vie avec un grain de sel.......un quartier de citron et une tequila.

-Richard Plouffe

vendredi, janvier 26, 2007

Des suggestions?

La diversité des éléments qui composent le noyau, des électrons qui gravitent autour, c'est une des forces de l'atome Boudoir.
Des jeunes, des vieux, hommes, femmes, autres, tous styles confondus, de l'étudiant qui n'étudie pas vraiment encore au retraité qui nous raconte son expérience de la première guerre(!)... Dans ce magma bouillonnant, un hic parfois (hé, hé, plusieurs en fait, à mesure que la soirée avance) : difficile de faire plaisir à tout le monde quant aux choix musicaux.
Je viens de me procurer un ipod et je tente de bâtir des listes de lecture intéressantes. Je profite de cette plate-forme (qu'elle serve enfin à kekchose) pour vous poser la question : qu'aimeriez-vous entendre?
Profitez-en pour critiquer, objectivement s.v.p., mais surtout pour me faire part de vos découvertes et de vos coups de coeur des dernières années. Inspirez-moi.
Bref que manque-t-il à notre discothèque?

(Cool, enfin un post que je vais pouvoir faire trainer un bout de temps...)
Merci d'avance.