Vieille affaire, mais bon...
Des phéromones
éveillent la bête
qui sourd en mon ventre
lorsque tu me touches
féline
Te voir seulement m'émeut
comme aussi tu me regardes
de tes sourires humectés
je sors les griffes
et gratte la terre ta peau
Mes pupilles ébahies
s'équarquillent perverses
et vagabondent mes paumes
où la chair se liquéfie
entre tes cuisses chauves
Ma bouche
en idylle avec ta gorge
chante la morsure
avec soif
des tes frémissements
Nos corps hésitants
se transmuent
s'osmosent
s'aiguisent de frissons
d'amours épiques
Je viole le temple
aux parfums musqués
te ventouse
les lèvres gonflées
de moiteur et plaisir
un spasme d'un coup d'estoc
marque la victoire des sens
nous retombons alanguis
dans les limbes éphémères
d'une mort temporaire
Et la toile mirageuse
de notre ballet épidermique
s'inscrit indolente dans l'abandon
sur le suaire des draps fripés
comme retombe la poussière
Ton sexe brut exhale
son arôme tiède
dans une chambre voyeuse
qui nous surprend à rêver
de lascifs clapotis
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4 commentaires:
La mort temporaire, la petite mort, heureusement qu'elle est là. En attendant la grande.
Merci pour le texte, ce sujet a toujours touché une corde sensible chez moi... hi hi hi
Et le qualificatif,je l'assume! :P
M-E.
La petite corde blanche ?
Euh...j'la pogne pas!?
Tu devrais voir mon blog... ton qualificatif me sied à merveille!
Mais bien sûr, je ne suis pas aussi talentueuse (en écriture) que vous!!
M-E.
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