Mesdames,
Puisse le ciel s'il existe
m'accompagner dans ma quête
et m'indiquer le chemin
vers des valeurs plus pures
Je ne sais si un jour
grâce à de divins augures
je pourrai laver votre honneur
belles que j'ai souillées
Que ne faut-il d'inspirations
pour exhaler en un souffle
les habitudes incrustées
depuis l'enfance qu'on dit tendre
Et saurai-je bannir de mon esprit
les avanies commises
au nom d'un dieu
que je croyais être
La fatuité m'a égaré
comme elle perd les plus nobles
et vous offrir réparation
me semble aveu de courage
Sachez que je regrette
des tréfonds de mon âme
ces transports qui m'ont valu
d'être éloigné de votre grâce
Aussi me redonneriez-vous
l'espoir qu'un jour béni
je puisse attendre de vous
la miséricorde des justes
Ce serait m'obliger grandement
que d'accepter les plates excuses
d'un repentant sincère
qui ne vous mérite pas
Je ne saurai trouver le repos
tant que votre main menue
n'éloignera cette menace
d'un poignard sur mon coeur
Aussi vous enjoins-je à genoux
de consentir à accorder
au satyre que je suis
un pardon redempteur
P.S. :
Veuillez mesdames en toute candeur
Agréer l'expression ricaneuse
De ma bite turgescente
Qui ne se lasse de vous aimer...
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
2 commentaires:
À prendre avec un grain de salive, bien sûr... Je devais avoir sept ans quand j'ai écrit ça. Depuis, j'ai bien changé !
...me semblait aussi!
N'empêche que j'ai bien aimé ce texte. Pour utiliser tes mots, je dirais qu'il "te sied à me ravir".
T'as une belle plume tu sais ;o)
Publier un commentaire