mercredi, octobre 13, 2004

Temps

Ma vue se voile
d'épier les soleils
comme chaque crépuscule
me trouve songeur
cherchant à fixer
le Temps fuyard
le glaucome s'installe
en cataractes pernicieuses
au fil des perles en fuite
dans ma quête de l'instant
je demeure
prisonnier de l'horizon

1 commentaire:

marie deschênes a dit...

prisonnier de l'interminable seconde qui voit naître le jour
tes mots sont brefs
donc immensement vastes
contiennent cet instant qui se répete
depuis la naissance des possibles