En ce jour du souvenir, une pensée pour les anciens combattants,
ainsi qu'une spéciale pour ceux du verbe.
Malgré la poudre aux yeux
en rafales à blanc ma tête
postillonne les balles perdues de son savoir
Touché par un détachement armé
mon cerveau se coupe du reste du corps en saignant
pendant qu'au front faseyent les drapeaux
de la guerre des si et des pourquoi
Et je m'avance en terrain miné
pleurant des larmes à gauche
une fleur au bout du futile
À la fois fusil et cible
je me tue à dire la lourdeur
de l'arme qui se frotte
à la poignée dans mon dos
Le châtiment se hisse à la hauteur de la faute
mais il me semble être innocent
et pourtant
je dors les yeux ouverts
L'esprit le plus vif court toujours moins vite qu'une balle.
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4 commentaires:
..."Pleurant des larmes à gauche"
Passant des armes à droite
Cherchant sa terre du milieu
Cherchant réparation dans la séparation
Superbe texte encore une fois Jeff...
bravo
merci
inspirant
"... l'arme qui se frotte à la poignée dans mon dos..." Encore une fois, tu as visé juste.
Aaaahh... Chuis touché!
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