mercredi, novembre 24, 2004

Les Bas de Hurlevent

La maison des hurlements
Orgueil et incompréhension
Pleine de silences éventrés
Bâtie sur la boue
Du doute

La jalousie siffle
Dans les interstices
Lugubres acouphènes
À rendre dément
Les loco-locataires

La haine postillonnée
Frappe des murs sans oreille
Hante les corridors
Les cris s’amoncellent
Fumier dans le grenier

Déménager serait vain, il faut refaire les fondations

1 commentaire:

Galad a dit...

Très joli texte.
Ça ne donne pas envie d'être dans cette maison...
Finalement on n'est peut-être pas si mal dans notre igloo!